Liban
Plongé dans le noir symboliquement en raison d’une situation socio-économique désastreuse, le pays du Cèdre l’a été aussi concrètement les 8 et 9 janvier derniers suite à la destruction d’un transformateur dans une centrale situé au nord de Beyrouth, selon les explications de la compagnie Électricité du Liban (EDL). En temps normal, cette dernière ne parvient néanmoins a ne fournir que trois à quatre heures d’électricité par jour en raison de la pénurie de carburant dans le pays. Par ailleurs, la crise diplomatique avec l’Arabie Saoudite complique l’aide au Liban apportée par certains pays du Golfe via l’acheminement de gaz ou de carburant. Fin octobre, le soutien implicite apporté par le ministre de l’information libanais Georges Kordahi aux rebelles houtis au Yémen avait en effet mis le feu aux poudres avec Riyad, engagé dans une coalition contre ces mêmes rebelles sur le territoire yéménite.